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lorca1 le
21 Janvier 2006 à 07:52
Je suis penche un peu la têteil regarde le vide plein de chairset les êtres absolus qui l'habitentje suis accompagne le corps à la dériveil est le fils de l'homme qui partles larmes du dedans font comme des cheveuxje suis lisse l'eau d'abandon qui coule sur sa peaula pensée sur les vagues la pensée sur les terres intérieuresla douleur chuchote entre les verres cassésje suis respire à peine avec le souffle las de son pèrela lumière baisse sur le mondeles coeurs s'unissent un temps pour embrasser l'histoireje suis fait silenceil regarde au loin de son âmeil apaise ses enfantsil entre en veille séculaire je suis fait un pas vers la mort.
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lorca1 le
20 Janvier 2006 à 11:35
Chaleur là sur le corps presque absentsi ce n'est une main vrillée sur ma vergela mienne incidemmentet le sommeil décent qui pile l'ordre dualemmurement des attentes sur les draps vénérableschaleur là épaules en contre jour du jour qui se défileet la nuque opiacée tendue comme un soufflet sur la bouche aspirante des volutes étrangléesle ventre abonde au bord du lit vieillissanttu rives ton corps au mien tel l'oeil qui se regardetelle l'âme qui s'humanise en regard des abscenceset je te cherche près des cuisses retournéesles notres increvables qui se touchentse frottentse mouillentsueur prélevée sur l'été liquidienplein le centre vulvaire baillée comme une épongeet des han et des hi ânnonnent se dégorgent ficèlentles plans de peaux et d'eaules lèvres de passage ouvertes magnétiquesépaisses paraffines flambant les han les hibrûlant le phalle mon voyageuret taisant jusqu'à plus soif les mots qui s'amenuisentchut je pose un peu ma main sur ton rêve.
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lorca1 le
18 Janvier 2006 à 19:15
Tu demeures, ardente cicatriceles billes roulent sur le linoléumles enfants trainent dans les placardsil fait noir sur le couet la nuit à tâtons qui déchiffre le frêrela clef fouille le verrou des noeuds me taillent une cagouleje ne voudrais pas entendrepartir par la bonde avec l'eau je m'enfonce dans mon petit lit d'enfantaguets de plaintessouffle coupédemande d'abscence pour la vie.
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lorca1 le
18 Janvier 2006 à 11:59
A la pompe de boutla chevelure pleine de jus et de papierle regard en dentelles sur le morceau de viandeet les dents sur les mursdans la baignoire cuve des instincts jouisnous refaisons le livre sous entendules enfers pénétrésles eros entoilés dans les peaux confusesmalléablesrosesminées par les mains musculantesexcitées sur le front des êtres baiseuxlointaine indifférences de ceux qui sont à la tâcheplus qu'à l'amourla chair sait plus qu'elle ne pensenous pénétrons le ruminement de nos corpsdessousles sexes profus donnent du chien à l'espritdes jusdes heures de papierdes écritures plagiairesnon non de l'amour à l'instant!!
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lorca1 le
17 Janvier 2006 à 11:51
Rien qui ne vaille d'être dit alors le dire parce que le dire sera légerbrutalfauvemarronant dans les hautes casseroles de la mémoirelà où rien n'est essentiel que l'anecdotiquele dérisoirele tourne bourriquerien qui ne vaille d'être dit alors que le jour s'en va et viententre les heures torves où je me plonge comme un nuà la recherche d'un raisonnement sainje vais sur l'échine des motsj'éclaire le doute, je tord mes certitudesje voudrais être pénétré du songe de ta peaufaire ce pas d'amour et cette main entrouverte sur les lèvres verticaleset ce doigt qui roule sur la vulve ombreuserien qui ne vaille de saper la culture désordonnéecar rien est un espace de savoir où je me perd avec toiqui supporte mes vacances spirituelleset mes soifs affaméesbaisons puisque rien n'est dit.
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