-
Par
lorca1 le
21 Décembre 2005 à 14:39
rien à dire branlement de chef au dessus du slip eventé de Renéhorreurindignitésoupage dans le noir des corps nusprès des toilettes occupées par Mathurinle roi thermonuclé tout occupé avec le petit bouton rouge de de de comment s'appelle t'elle déjàne sais plus tant et tant de siècles à produire du néant du saucissonage d'espacede la confiote d'oxygène en baril de poudre atchoumligne blanchesurtout gaffe à la ligne blancheRené pouffe dans son plumeMathurin l'enfile Mathurin l'enfleMathurin le mouillel'amour est une voix sagel'amour est un lieu de divinationexaltant la chambre les deux amis superposent leurs regardsque c'est beau un oeil roulé dans le lard rien à dire alors le direje me voulais un peu poète je me voulais un facteur d'ondeje me retrouve dans la rue avec un cigare au bec et le gaz ouvert dans mes romans 19 èmequelle destinée compassionnellequelle foi en la vie.
votre commentaire
-
Par
lorca1 le
19 Décembre 2005 à 13:53
je suis mort ce matinmerde je verdisles chiens mangent de l'os frontalpas de viandepas de messe épuréepas de temps décomposéje suis mort à l'instantles odeurs de chaussuresla puanteur des messesles relents de musiquesla geste des hommes enivrésau fond des dialogues en vieuxet des coupes de lait qui se tarissentsous la langue blème des amantsje suis mort tout à l'heurej'ai fais mon précipité de croixmon échelle de regards sur monde l'autreje suis mort demainoh la belle ouvragej'en ai rêvé de ce départ et la beauté de mon oeil pour couvrir ta larme là.
votre commentaire
-
Par
lorca1 le
19 Décembre 2005 à 07:52
Je suis fait le plein de lumièreet de clefs pour ce jourje suis erre sous le soleil de l'ileoù le midi dévore les flancs de la montagneje suis ouvre la porte blanchedemeure des livres habités palpiteje l'oeuvre par des yeux ingénusje suis sait la richesse des encres dispersésdes chapitres de vies et de rueset des odeurs humaines qui l'émeuventje suis part par la merocéan indien des ouverts et des traits d'oxygènepartir est une vacance de l'espritla liberté des aimer et des abscences.
1 commentaire
-
Par
lorca1 le
18 Décembre 2005 à 11:25
Je suis la grosse ficellele train que l'on voit venir de loinle vecteur dérisoire de motsqui tâchent la nuque lorsque le dos tournéje suis ta gueule torve dans le verrela transparence des doigts sur ta bouchele travers sur ta peau ruminée glissée léchéeje suis l'onde d'alccol piétinée le fondant des étoiles roulées sur le papierle goût liquide sur ton palais vidé de ma langueje suis les heures traversières raidiesblanches portescèdre du cigare décapitéet le pas hésité qui mène vers le litje suis mon corps assis au bord de la nuit pendu sous l'arbre où tu pleuresle dimanche où dimanche hésite entre petit mourir et grosse farce pleine de chiens.
votre commentaire
-
Par
lorca1 le
17 Décembre 2005 à 14:15
Cette nuit trou alcooldes écritures indécentesdes alphabets chuchotésregards appétentsle désir qui chantonne des grâcesdes souplesses de languedes traits de doigts entre les cuisses habitées.Cette nuit trou alcoolun poème traine dans le souillislisible gangé vert à l'ombre du pied mort d'une chaiseassis un corps vagitdebout mon corps vagità la traine du dernier verresoif désoif soif désoifla carresse tétue se casseje me barre dans la nuit turique soufflée par l'alizé.
votre commentaire Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique