• rien à dire
    branlement de chef au dessus du slip eventé de René
    horreur
    indignité
    soupage dans le noir des corps nus
    près des toilettes occupées par Mathurin
    le roi thermonuclé tout occupé avec le petit bouton rouge
    de de de comment s'appelle t'elle déjà
    ne sais plus tant et tant de siècles à produire
    du néant du saucissonage d'espace
    de la confiote d'oxygène en baril de poudre atchoum
    ligne blanche
    surtout gaffe à la ligne blanche
    René pouffe dans son plume
    Mathurin l'enfile
    Mathurin l'enfle
    Mathurin le mouille
    l'amour est une voix sage
    l'amour est un lieu de divination
    exaltant la chambre les deux amis superposent  leurs regards
    que c'est beau un oeil roulé dans le lard
    rien à dire
    alors le dire
    je me voulais un peu poète
    je me voulais un facteur d'onde
    je me retrouve dans la rue avec un cigare au bec
    et le gaz ouvert dans mes romans 19 ème
    quelle destinée compassionnelle
    quelle foi en la vie.

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  • je suis mort ce matin
    merde je verdis
    les chiens mangent de l'os frontal
    pas de viande
    pas de messe épurée
    pas de temps décomposé
    je suis mort à l'instant
    les odeurs de chaussures
    la puanteur des messes
    les relents de musiques
    la geste des hommes enivrés
    au fond des dialogues en vieux
    et des coupes de lait qui se tarissent
    sous la langue blème des amants
    je suis mort tout à l'heure
    j'ai fais mon précipité de croix
    mon échelle de regards sur monde l'autre
    je suis mort demain
    oh la belle ouvrage
    j'en ai rêvé de ce départ
    et la beauté de mon oeil
    pour couvrir ta larme là.

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  • Je suis fait le plein de lumière
    et de clefs pour ce jour
    je suis erre sous le soleil de l'ile
    où le midi dévore les flancs de la montagne
    je suis ouvre la porte blanche
    demeure des livres habités palpite
    je l'oeuvre par des yeux ingénus
    je suis sait la richesse des encres dispersés
    des chapitres de vies et de rues
    et des odeurs humaines qui l'émeuvent
    je suis part par la mer
    océan indien des ouverts et des traits d'oxygène
    partir est une vacance de l'esprit
    la liberté des aimer et des abscences.

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  • Je suis la grosse ficelle
    le train que l'on voit venir de loin
    le vecteur dérisoire de mots
    qui tâchent la nuque lorsque le dos tourné
    je suis ta gueule torve dans le verre
    la transparence des doigts sur ta bouche
    le travers sur ta peau ruminée glissée léchée
    je suis l'onde d'alccol piétinée
    le fondant des étoiles roulées sur le papier
    le goût liquide sur ton palais vidé de ma langue
    je suis les heures traversières raidies
    blanches
    portes
    cèdre du cigare décapité
    et le pas hésité qui mène vers le lit
    je suis mon corps assis au bord de la nuit
    pendu sous l'arbre où tu pleures
    le dimanche
    où dimanche hésite entre petit mourir
    et grosse farce pleine de chiens.

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  • Cette nuit trou alcool
    des écritures indécentes
    des alphabets chuchotés
    regards appétents
    le désir qui chantonne des grâces
    des souplesses de langue
    des traits de doigts entre les cuisses habitées.
    Cette nuit trou alcool
    un poème traine dans le souillis
    lisible gangé vert à l'ombre du pied mort d'une chaise
    assis un corps vagit
    debout mon corps vagit
    à la traine du dernier verre
    soif désoif soif désoif
    la carresse tétue se casse
    je me barre dans la nuit turique soufflée par l'alizé.

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