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lorca1 le
7 Janvier 2006 à 11:47
Mathurinnnnnnnn !!!!!!!!!!hors de ce corps éventré!!hors du puit de viscères!!sors de ce châpeau corrompubeeuuuuuuuuurkkkle livre des étages ouvert sur la tablepleine de chiens jaunis par la pluieet de pain pétri sous les aisselles de mégèreMathurin!!!!!!!!!!!sors de cette casserole pleine de plèvre morveuseet de bouille enfantine fuméesors de là salopard et mesure toi à l'aune du monde dérouléviens là queutard vanter tes os livideset les taupes éviscérées sur les draps de la dernière consomption des corpsusé je suis usé par la guerre mortifère airineje suis en désir de paixune paix de guitareune paix célimèneune paix chuchotée dans la paume offerteune paix de bordel douxune paix peignée de bas en hautune paix stylisée au plumeauune paix de lèvres sous ma langue.
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lorca1 le
6 Janvier 2006 à 11:51
horloge maigrel'heure chaude se décomposetic tac multiplié tes chaussures aux pieds de la tablesur le tapis ogre des couleurset des ibis morts sur les frangestu es absentela chaise attend dans la poussièrela fenêtre sue au vent d'est par là où tu es partieje compte tes yeux roulés dans les miensen ces années pliées secouées aiméesles mains ouvertes tremblent sur le verrela voix de dedans ne suffit pas pour appelerhorloge raidel'heure froide se liquéfietic tac en congestionles murs sont pleins d'oseaux maladeset de jaunes moisis tout en éventrementtu es absenteje me cache dans ma tête pleine de mortset je souris au rêve des clos immuables.
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lorca1 le
5 Janvier 2006 à 07:46
Mascareignes luminescenteles oiseaux pendentifs aux palmes décrochéeset alizé qui traine ses savatesj'ai bleu ce jour où les vagues jonchent la merj'ai bleu à la chaleur de ton corpsle ciel déplace des anneaux réfléchismon regard se perd improbabledans la masse des horizons dessinésje voudrais te recevoir dans ma boucheet là où tu dors je murmurre le trait de chairentrouvert moite des sucs nocturnesque le sucre aérien recouvre et pénètreMascareignes des présages les oiseaux colliers pendent aux oreilles des arbresleur chant est une oeuvre oniriquestacatto sur ton coeur j'entre dans le trait de chair fut elle de ces jouissances spirituelles?
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lorca1 le
4 Janvier 2006 à 14:54
Je te regarde, toites soupiraux s'estompent par la distancequi nous rompttu fumes quelques nuagesen éloignant ta course à l'évasionje te vois là bashorizontale, brassée par l'océan indiennue à l'heure des coïts palméset des mains serrées sur l'arbretu chantes quelques révoltes calcinéessous le soleil médian d'un midi apeurédeux silhouettes coursent sur l'onde l'ombre de la terre distanteje te sais en question sur la roue abrasivetu me dis les semis plongés dans le ventrede ton ventretu me dis la décomposition des senset les vertus de ton regardnous courons le concert d'oxygènevite avant de mourir l'aube.
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