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Par lorca1 le 29 Août 2011 à 19:12
Que dalle l'écriture
Des vieux restes criminels
Une pensée immonde
Un cran sur la barbaque
Nous voici au sujet délabré
Je puise où rien ne pousse
Pas même le gris des siestes
A peine le revers des rêves
J'use les mots sectionnés
La tranchée du lecteur implose
Je voudrais cesser d'épauler le papier
Taire mes à jamais de livres
Eprouvé par le temps digne de souper
Crépuscule coronaire évanoui dans le bu.
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Par lorca1 le 27 Août 2011 à 21:31
Ah la trogne électrique, elle monte en espadrille
Je la reçois sur le tapis des couilles cartonnées
Je suis mou ce soir, j'ai des renvois de livres de Meredeeth
Je gerbe du violet sur ses palourdes en chaussettes
"Tu es venue sans creuser dans la viande du branleur de mouches"
Elle monte en carapace de lémure, elle a soif de barbaque
Je me roule-boule autour d'un cercueil de livres lus
Putaing elle se désape à l'entrée du cimetierre
Un vendeur de potence me propose de pendre
Elle dénoue le noeud des crises de pucier
J'affiche mon cadavre à bout de souffre
Qu'elle le baise cette puissante fée, cette chausseuse de vifs
Elle me strangule les phasés noirs, je dévisse un tronc de drogue
L'échappée burne, je débande dans la seconde mue.
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Par lorca1 le 26 Août 2011 à 20:35
Branche morte l'oiseau se défalze
Hiver le serpentaire brule le gland des vifs
Le cureuil agonise dans sa pelisse de sconse
Brrrr il se gèle des dés jetés sous le pont
Acropole de troncs d'épousées meurtries
Branche morte l'oiseau décroche une hache.
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Par lorca1 le 26 Août 2011 à 19:25
"Hampton Road se saigne au crime de sangsues
Mille putes en silence se sont bues les menstrues."
Mereedeth sur sa table branlée craque sa plume d'oie
Le poète à la pale-ale avale une pinte orgée
-Mille putes abreuvées au vulve de leurs soeurs.....
Il délure son texte, titube dans sa taule de toiture
Un vampire londonien vient lui sucer les gaines
-Je voudrais écrire l'aval du sordide, le camp retranché des sociétés
Meredeeth boit l'encrier d'un coup de sec, poison d'étancheur
Un autre au laudanum entre dans sa mansarde
Le poète au vin cru sniffe un éther francais
L'autre prend la tangente par les venelles au brut
Meredeeth plonge dans le pichet, " mes écrits à l'anus"
Le soir maudit la ville, " l'Hugo, ses "immortalités", shit man"
Il ploie sur le papier croquevillé sur le tas de coca.
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Par lorca1 le 25 Août 2011 à 19:21
Quelconque auriculé en pause sur le charnier
Abattu par l'ivresse d'un sang en cataracte
Sa main en éventail face au soleil crasseux
Décline son nom de guerre, le sel entre les yeux
Mourir bat-flancs de ciel, il survivra ce jour
Maudit sur un cheval répendant sa tripaille
Vidé de ses appats et de son fanatisme
Redevenu vaincu maintes fois éventré
Il chuchote le nom du dernier mort: " Sha-Beo"
Le silence empalé sur l'os vitrifié.
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