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Par lorca1 le 11 Octobre 2011 à 20:08
Abattoir cinq je marche le long du quai
Une lune salée corrompt la perception de l'oeuvre
Je gravis une échelle qui grince et se débat
Je monte dans les étages démodés
Les salles se succèdent de peintre en peintre
De cuisines fanées en cadavres de modèles
Je découvre une toile haute marée de sang
Un port à la gite nocturne, la bascule de rouille
Le pinceau me saisit, il va sur le limon de chair
Quelques esquisses d'os, une tête sans nom
Rien qui ne vaille d'être perpétué, la déchirure
Je balaie la toile de viande, un oeil sous l'estomac
La mémoire dans le seau et la mer incendiée.
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Par lorca1 le 7 Octobre 2011 à 20:38
Epuisé d'écrire, de l'aube au vespéral, du chant du sconse au cri de la liche
Viendra t'elle me bouffer, j'y aspire de tous mes os nucléaires
L'après livres viendra, des livres emmurés vifs avant même de bruire
Un roman de brouillard, illisible, chelou, un rien toxique
Un traité de guerre avec mes morceaux de viande, le spirit détaché
Démembré j'en possède la clef redondante, elle patine dans le verrou
Je tasse les mots immesurables, j'étourdis mon spectre d'encre
Ecrire est un fléau, j'y perds le sens de la mesure et du bien complaire
Je suis le vif cloué au mur, l'agigoté des nuits hantées.
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Par lorca1 le 6 Octobre 2011 à 19:07
Jt'envois de l'ipod dans la corne somalienne
Du plastoc et des fibres filaires à faire bouillir deux jours
Puis tu suces le tas de merde et t'es guéri de tes famines
Ciel, j'ai faim, j'veux de l'écran, du sommet techno
Ma chiasse pour la mémoire d'un multinationaliste
Merde, je crève dans mon trou du cul, je chie des gsm
Des tactiles spirituels, j'préfère les tablettes de vitamines
La bouffe quoi! Allez, enterrez le votre génie du marchandising
Sur le sable écroulé j'bouffe pas, c'est mon génie de la mort à moi.
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Par lorca1 le 4 Octobre 2011 à 20:04
Crainte, la liche en escarpin sur des routes à viande
Manger son seul domaine, de la barbaque d'homme
Du gendre pré cuit par les salves de sa dernière cuite
Sa section de membres frais, son cou piqué au vif
Le monstre se crante dans la chair du beau frêre
Et lui tranche la tête de sa faux méthodique
Quid des espoirs de jardins et de baise sous serre
La liche te poursuit avec son sac à viande, bouchère dans ta cuisine
Tu l'entends approcher, elle grince sur ses chaussures
Fuis, fuis, ton coeur patine sur ses essieux, tu es mort gris.
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Par lorca1 le 1 Octobre 2011 à 18:38
Ta rose de téflon, ton anubis en transe
Mon pourpre carabin soigné aux lèvres épaisses
J'agite une lanterne au bord de ta russule
Manger, la dineuse en iris, la fleur au sel fécond
Tu campes au bord du phalle, il se crante et se crache
Mordu le pain se signe, ô mes féconds canaux
La pièce de viande écrue rougit autour du mandarin
Je chine dans ta vasque, je me broie ciselé
Ta rose de téflon, ton piécard de falopes.
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